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domenica 22 giugno 2014

Quell'uomo si è sentito a casa, quello era un uomo vivo/ Cet homme s'est senti chez lui, cet homme était vivant.

Di ritorno dall'Istituto di cultura italiana a Marsiglia. Mio intervento sulla storia della Calabria...tra il pubblico un uomo anziano, calabrese, emigrato. Ha filmato tutto dalla a alla z, parlava ormai poco l'italiano. A chi dice che bisogna farla finita con la cultura, a chi dice: "che studi a fare materie umanistiche, non trovi lavoro". Balle. Mentre parlavo, guardavo quell'uomo...ogni mia parola, un suo sorriso. Quell'uomo si è sentito a casa, quello era un uomo vivo. Difendere la cultura contro i tagli di chi ragiona col portafogli, difendere la cultura contro coloro che a 18 anni ti parlano di "sbocchi" nel mondo del lavoro. Come se la vita fosse fatta di sbocchi dai quali cacciar fuori le insoddisfazioni. Difendere e resistere. Quell'uomo aveva gli occhi lucidi, "a me non tanto mi piace la Francia". Quell'uomo ha fatto venire gli occhi lucidi anche a me.

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De retour de l'Institut de culture italienne à Marseille. Pendant mon intervention sur l'histoire de la Calabre...dans le public, il y avait un calabrais, un émigré. Il a tout filmé, désormais il parlait peu l'italien. A tous ces qui disent qu'il faut arrêter avec la culture, à tous ce qui disent « pourquoi t'étudies les lettres, la philosophie, l'art, tu vas pas trouver du boulot. C'est faux. Pendant mon intervention, je regardais cet homme, chaque mot, un sourire. Cet homme s'est senti chez lui, cet homme était vivant. Il faut défendre la culture contre ces qui raisonnent avec le portefeuille à la main, il faut défendre la culture contre ces qui à 18 ans te parlent de débouchés professionnelles dans le monde du travail. Comme si la vie est faite de débouchés d'où faire sortir les insatisfactions. Cet homme avait les yeux qui brillaient, « je n'aime pas trop la France ». Grâce à cet homme, moi aussi j'ai eu les yeux qui brillaient.





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