Di seguito posto l'intro del mio intervento al convegno "Correspondances 1600-1800" tenutosi a Lione presso l'Université Lumière - Lyon 2 il 16 Marzo 2012
Mon intervention portera sur
la correspondance de plume et d'esprit entre le Président de
Montesquieu et le jésuite Louis Bertrand Castel père du fantastique
clavecin pour les yeux.
En ce qui concerne les sources d'études, on peut, jusqu'à aujourd'hui, compter douze lettres privées envoyées par Castel à Montesquieu, qui définissent un espace de temps de plus de trente ans si on compte la première lettre, portant la date de 17251.
À
ces lettres privées, il faut ajouter des lettres
publiques,
c'est-à-dire des articles partagés avec les lecteurs du Mercure
de France,
du Journal
de Trévoux
et des morceaux tirés de l'Homme
moral2,
un des derniers pamphlets de Castel, publié en 1756.
Mais
comment s'étaient-ils connus et quand?
Castel nous parle d'une "fort
noble et fort vertueuse dame3",
qu’on peut identifier comme la marquise du Pons4,
qui les avait fait se rencontrer en 1722 ou 17235
sous le prétexte de l'éducation du fils de Montesquieu. Castel,
après plus de trente ans, confie...
1 Lettre du 7
août
2 "L'Homme moral opposé à l'homme physique de
Monsieur R***, lettres philosophiques, où l'on réfute de déisme
du jour." Paris, 1756
3"Une
dame fort noble et fort vertueuse, qui vit encore, fut le noeud de
la réunion de nos coeurs et presque de nos esprits. Le prétexte en
fut l'éducation de M. Le Baron de S. Qui me fut confiée dans ce
moment". id., Lettre XVI, p. 99
4"La
"noble" et "vertueuse" dame est probablement la
marquise du Pons avec laquelle Montesquieu était en relations et
qui venait de confier elle-même aux soins du P. Castel son propre
fils. Jean Ehrard, "Une amitié de trente ans: Castel et
Montesquieu dans "Autour du père Castel", Bruxelles
5"un an ou deux après l'apparition des Lettres Persanes", id.
Nessun commento:
Posta un commento